-
Par wlambe le 1 Février 2021 à 09:31
ill. X
J’ai rencontré
Beaucoup de gens
Qui ont beaucoup
Lu et relu !
Pas un seul qui a
Tout lu
Alors
A quoi sert de tant
Lire
Ecrire ce qui n’est
Pas encore voilà
La véritable tâche
votre commentaire -
Par wlambe le 25 Janvier 2021 à 12:45
sciulpture Xue Jiye
Nous construisons des ruines
Demain ou après
Il ne restera que la poussière
De nos déchets
Nucléaires et trois ou quatre
Blockhaus
Murés du mur de l’Atlantique
Cependant que j’évoque mélancolique les enrobants
orgeats, les sirupeuses grenadines et les griottes
douces-amères dans la jeune bouche de nos baisers
La nuit des temps sort du sel
Que ratissent les paludiers de
La voûte lagunaire des étoiles
De quels temps s’agit-il dont
Je ne connais que les fanfares
Qui s’éloignent et faiblissent
De quelles nuits s’agit-il dont
Je ne connais que le bandeau
Sur mes paupières alourdies
Nous construisons des ruines
Des tours
Des villes d’acier et de vitres
votre commentaire -
Par wlambe le 17 Janvier 2021 à 16:14
sculpture de philippe rebuffet*
Aujourd’hui
Le ciel est vide
Pas un oiseau
Ni sur les toits
Ni dans les airs
C’est comme
Un mot à qui
Manquent des
Lettres
Un livre
Où manquent
Des pages
Que faire sinon
Siffler
À la fenêtre… ?
* Sculpture située 21 rue Eugène Carrière , à Paris dans le 18ème
votre commentaire -
Par wlambe le 30 Décembre 2020 à 14:00
ill. jlmi 2020
Il n’y a qu’à Paris
Qu’une fille après le lit me
Récita Apollinaire
Il n’y a qu’à Paris
Que les anges sont dans
La rue et sourient
Que les nuages ont de si
Beaux nichons
Il n’y a qu’à Paris
Que les jambes de Notre
Dame sont si légères
Qu’on trouve les portes
Du jardin d’Eden
Où je ne vais jamais car
Je préfère pisser sur l’
Etrange wc à la turque
Il n’y a qu’à Paris que la
Vie tient à un prénom !
votre commentaire -
Par wlambe le 18 Décembre 2020 à 12:30
ill jlmi 2020
À l’école la salle de gymnastique
Après le passage
Des filles ne sentait pas du tout
Pareil c’était un
Peu acre et fort la sueur douce
Au festival de rock c’était les cris
Perçants
Qui prenaient le dessus et cette
Sorte de
Chaleur particulière des aisselles
Plus tard aux Beaux Arts régnait
La jupe droite
Jusqu’aux genoux l’amidon des
Chemisiers
L’indéfinissable culotte blanche
Jamais je n’ai arrêté de renifler
L’odeur de cette autre planète
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique