• inédit...   la charge de la brigade légère   (extrait)

    ill. X

     

     

    J’ai rencontré

    Beaucoup de gens

    Qui ont beaucoup

    Lu et relu !

     

    Pas un seul qui a

    Tout lu

    Alors

    A quoi sert de tant

    Lire

     

    Ecrire ce qui n’est

    Pas encore   voilà

    La véritable tâche

     

     

     

     


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  •  

    sciulpture Xue Jiye

     

    Nous construisons des ruines

    Demain ou après

    Il ne restera que la poussière

    De nos déchets

    Nucléaires et trois ou quatre

    Blockhaus

    Murés du mur de l’Atlantique

     

    Cependant que j’évoque mélancolique les enrobants

    orgeats, les sirupeuses grenadines et les griottes

    douces-amères dans la jeune bouche de nos baisers

     

     

    La nuit des temps sort du sel

    Que ratissent les paludiers de

    La voûte lagunaire des étoiles

     

    De quels temps s’agit-il dont

    Je ne connais que les fanfares

    Qui s’éloignent et faiblissent 

     

    De quelles nuits s’agit-il dont

    Je ne connais que le bandeau

    Sur mes paupières alourdies

     

    Nous construisons des ruines

    Des tours

    Des villes d’acier et de vitres

     


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  • inédit ... la charge de la brigade légère  (extrait)

    sculpture de philippe rebuffet*

     

     

    Aujourd’hui

    Le ciel est vide

    Pas un oiseau

     

    Ni sur les toits

    Ni dans les airs

     

    C’est comme

    Un mot à qui

    Manquent des

    Lettres

     

    Un livre

    Où manquent

    Des pages

     

    Que faire sinon

    Siffler

    À la fenêtre… ?

     

    * Sculpture située 21 rue Eugène Carrière , à Paris dans le 18ème


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  •                                                                                                                                                              ill. jlmi  2020

     

     

     

    Il n’y a qu’à Paris

    Qu’une fille après le lit me

    Récita Apollinaire

     

    Il n’y a qu’à Paris

    Que les anges sont dans

    La rue et  sourient

     

    Que les nuages ont de si

    Beaux nichons

     

    Il n’y a qu’à Paris

    Que les jambes de Notre

    Dame sont si légères

    Qu’on trouve les portes

    Du jardin d’Eden

     

    Où je ne vais jamais car

    Je préfère pisser  sur l’

    Etrange wc à la turque

     

    Il n’y a qu’à Paris que la

    Vie tient à un prénom !

     

     


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  • inédit ... le palestre de Samos   (extrait)

    ill jlmi  2020

     

    À l’école la salle de gymnastique

    Après le passage

    Des filles ne sentait pas du tout

    Pareil c’était un

    Peu acre et fort la sueur douce

     

    Au festival de rock c’était les cris

    Perçants

    Qui prenaient le dessus et cette

    Sorte de

    Chaleur particulière des aisselles  

     

    Plus tard aux Beaux Arts régnait

    La jupe droite

    Jusqu’aux genoux l’amidon des

    Chemisiers

    L’indéfinissable culotte blanche

     

    Jamais je n’ai arrêté de renifler

    L’odeur de cette autre planète

     


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