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    "Mes Nuits au jour le jour"


     
     
      
     
     

     

     

     

    Un jour

    On va me dire c'est fini

    Mais je ne pourrai pas l'entendre

     

    Je serai à l'écoute de

    L'infini

     

     

     

    Un recueil événement

     

    Fin août 2020, dans le bureau où il écrit ses poèmes, Werner Lambersy confie à la Chouette Imprévue son journal de nuit qu'il déclare d'emblée être son "dernier livre". "Rien de tel qu'un oiseau nocturne pour le publier au grand jour" ajoute-t-il. On se quitte et on se promet de se revoir.

     

    Dans les mois qui suivent, la santé de Werner décline et il finit par nous quitter le 18 octobre 2021. A chacun désormais de découvrir les éclats de nuit de ce grand poète francophone, d'abord et avant tout "l'homme de l'aube", comme nous le rappelle son épouse, la poète Patricia Castex Menier.

     

    Pour acheter le recueil via la boutique en ligne de la Chouette Imprévue : cliquez ici.

     

    Pour télécharger le bon de commande en format PDF allez sur le site de la Chouette Imprévue

     
     
     

     


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    extraits choisis par Patricia Castex Menier

     

    ISSN 1620-3887

     

    12€ + port

     

     revue.alindex@free.fr

     

     


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     « En 1915, à Londres, paraissait le recueil Cathay du poète Ezra Loomis Pound, alors âgé de trente ans. Dans ce livre, il « traduit » librement — « réécrit », s’approprie — des poèmes collectés de la tradition littéraire chinoise. Parmi ceux-ci, le « Chant des archers de Shu » — une mélopée de la fin de la Dynastie Yin (1401-1121 acn) — raconte la souffrance d’archers en campagne. Pour ces hommes loin de leur terre et de leurs proches, soumis à la soif, à la faim, l’espoir d’un retour au domicile est lui-même source de peine. Les mois s’égrènent, la campagne se termine, les archers rentrent chez eux. Persiste la souffrance de n’être, malgré tout, plus chez soi, d’avoir perdu tout sentiment d’appartenance à un territoire, quel qu’il fut. « Souviens-toi que le poète est, par essence, un déplacé », voici la dernière phrase de ma première rencontre avec Werner Lambersy, c’était en décembre 1991. (…)
    Que reste-t-il des archers de Shu ? Un poème : souvenez-vous du chant, non de ce qu’il racontait. Tous ont désormais disparu. Werner Lambersy s’est assis, pas vraiment parce que sa force l’a quitté, non… ce ne sont que les jambes… l’équilibre aussi, l’oreille interne… d’emmerdantes broutilles. Double lucidité du poète qui s’observe vieillissant tout en constatant que, le moment venu, le poème, se passant de lui, conservera force et vigueur… Parce qu’il y a le reste, oui ! Tout le reste qui se passe de qui le traverse ! Et après ? Il en est du poème comme de l’univers : persiste encore cet inimaginable reste qu’un texte éclaire brièvement, subrepticement mais sans contestation possible… ce moment grave et flamboyant où le poète devient poème... »

    (Extrait de la postface de Otto Ganz)

     

     


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