photo jlmi Lent je me réveille, peau de mue de la chenille Érection du matin, pour rien comme lorsqu’on hisse les couleurs A ce soir tu claques la porte nid de poules dans chaque parfum Chaque chose à sa place habituelle, dans la chambre, cerf-volant...
ill. jlmi 2020 Il n’y a qu’à Paris Qu’une fille après le lit me Récita Apollinaire Il n’y a qu’à Paris Que les anges sont dans La rue et sourient Que les nuages ont de si Beaux nichons Il n’y a qu’à Paris Que les jambes de Notre Dame sont si légères Qu’on...
ill. jlmi 2017 « Pour qu’on sache qu’il était vivant, il a fallu qu’il meure » Orson Welles, dans La Ricotta de P.P. Pasolini Avant les premiers déluges, la mort n’existait pas. Il y avait le néant. Retiré en lui-même, il laissa la place au manque, qui...
Ici, au fil du temps, des phrases happées au vol des nuits de 2012-2013 collage jlmi 2013 13 avril Le silence est le fantôme en blanc des obscurités du cri. 11 avril Le virtuel n'est pas l'invisible ; c'est seulement le faux nez du visible. 9 avril Les...
toile de Pierre Soulages C’est une œuvre de néant Qui n’existe Que par les fils et les filles Qu’elle fera Naître différents et pareils C’est une œuvre Sans importance que celle De servir l’âme La partie la plus haute du Corps Cependant minuscule et Croissant...
toile Charlotte Baston aka Shyn 00 Tu m’expliques Notre lit ne doit être éclairé Que par des Fleurs blanches la lune nos Corps nus Notre chambre doit bruire Du seul frottement soyeux D’un drap piqué d’étoiles Que notre bouche ne doit Rien dire laisser...
ill. jlmi 2023 (sur Mireio84 - Buvards gourmands) Le mot buvard est mort Il savait lire À l’envers et garder une Confidence Son vert bucolique et ses Crépuscules Cramoisis donnaient l’air Classiques À toutes tables de bureau Un morceau Sous les aisselles...
ill. jlmi2023 (d'après Alain Faure) Mourir à dix ans n’est rien Mais pas puceau Méningite cérébrale le feu Des piqures Toutes les heures pendant Des jours Alors que vienne l’amie de La famille Qu’elle se déshabille enlève Sa culotte Et que je voie qu’elle...
ill. jlmi 2023 Nicolas était grec orthodoxe Et enterrait Les restes du repas dans le Transtevere Les chats le suivaient parmi Les berges Nicolas était artiste peintre Il enfouissait Ses pinceaux dès qu’il avait Fini une toile Puis on allait fêter ça à...
ill jlmi 2020 À l’école la salle de gymnastique Après le passage Des filles ne sentait pas du tout Pareil c’était un Peu acre et fort la sueur douce Au festival de rock c’était les cris Perçants Qui prenaient le dessus et cette Sorte de Chaleur particulière...
ill. revue pour la science Les peuples meurent il n’y a Pas de coupables Pas de punition juste le prix A payer pour La technologie et les profits Déjà le meurtre est coté en Bourse Les mensonges de la banque Le pillage Des assurances la main mise Des...
collage jlmi 2014 Requiem allemand de Brahms : 6 ème mouvement Denn wir haben hie keine bleibende Statt extrait Depuis des années, un requiem allemand me poursuit, me hante, par son déploiement d’ailes au-dessus de la clameur, comme les gouffres, le précipice,...
Banksy : le Parlement ( britannique, oui mais pas que ... ) S’ils ont peur ! Donnez-leur l’au-delà ils se tiendront tranquilles S’ils ont faim ! Donnez-leur la guerre ça les occupera S’ils ont soif ! Donnez-leur du sel qu’ils attendent votre eau S’ils...
ill jlmi 2023 (d'après Alain Faure) Mourir à dix ans n’est rien Mais pas puceau Méningite cérébrale le feu Des piqures Toutes les heures pendant Des jours Alors que vienne l’amie de La famille Qu’elle se déshabille enlève Sa culotte Et que je voie qu’elle...
Vénus de Lespugue - gravittien entre 28000-19000 bc Dans un musée archéologique De province Nous sommes Deux chacun devant sa vitrine De tessons d’époque de butin De tombes De guerre d’idoles maternelles Aux attributs Enormes callipyges et mafflus Seuls...
ill.jlmi 2017 La lune a cassé sa coquille D’œuf Les chiots du soleil jouent Avec le bout de leur queue On a parqué la mer au bout Des autoroutes On se lance Dessus les pentes neigeuses Comme sur un Parquet de danses dans une Boîte de nuit Le TGV a les...
Ce dialogue entre le poète compagnon, Werner Lambersy, dit Flamand-ciseau du souffle, et le psychanalyste Philippe Bouret reste un des témoignages les plus pertinents sur le sens de la parole de notre siècle. Philippe Bouret interroge, depuis le lit debout...
Ça s'appelle un traquenard ; dimanche 1 décembre 15 h nous étions une cinquantaine de poètes invités à exposer nos travaux salle Gaveau à Paris lorsque soudain débarque de trois "berlines" noires Marine Le Pen - et sa bande - ...nous n'étions pas avertis...
On sacrifie des hécatombes d’enfants au Baal du profit la mort fera pencher les tournesols noircis de nos âmes vers des terres arides et dures la vie préparera le cerveau du poulpe ou du rat afin qu’ils apprennent à rire en se souvenant de nous et de...
Werner Lambersy, Philippe Bouret, Ligne de fond, La rumeur libre, 2019 (Le psychanalyste dans la cité) « Avec l’âge et avec notre conversation, je suis en train de remettre les choses ensemble et de les remettre à leur place. » Au détour d’une phrase,...
ill. jlmi 2017 « Pour qu’on sache qu’il était vivant, il a fallu qu’il meure » Orson Welles, dans La Ricotta de P.P. Pasolini Avant les premiers déluges, la mort n’existait pas. Il y avait le néant. Retiré en lui-même, il laissa la place au manque, qui...
ill. jlmi 2020 je m'enchante chaque nuit des œufs tombés du nid de l'univers pour chanter dans l’espace ainsi les hommes penchés à la fenêtre des éclipses prospectent-ils dans le vide sous une pluie de météores petites à la calotte d'ombrelle de méduse...
photo Pete Hawk — Travail personnel, CC BY-SA 4.0 " Lui et moi sommes des hérésiarques à poil blanc, une espèce que la mévente de ses incongruités accule, jusqu'à la retraite, à féconder le ventre de la beauté convulsive... C'était là notre maigre liberté,...
- Mon père, écoute le tonnerre ! N'est-ce pas la voix de la colère ? - Ce n'est pas la colère, mon fils. Le grondement du tonnerre est le souvenir du roulement des vagues sur la mer dans les nuages. extrait de "Pour apprendre la paix à nos enfants" de...
J’écoute mourir et remourir la mer mais la mer est toujours là qui veut mourir en épousant l’horizon Je vois paraître et reparaître l’étoile mais le ciel est toujours là qui veut disparaître et se jeter dans le vide Je sens passer et repasser les jours...