ill. jlmi
La lune un peu ivre zigzague
Derrière sa lampe de poche
La route semble trop large
Pour un promeneur
Solitaire
Et que sait cet homme seul
De l’ombre sans repère qui
Le précède et le suit
Quand elle chante avec les
Nuits parmi les choristes de
L’espace
Que sait-il de la distance qui
Le sépare du silence dans la
Lumière essorée des astres
Sur le fil étendu de l’horizon
Son regard s’étant égaré sur
L’image de tes jambes nues
Et musclées faisant tourner
Le vélo de course des corps