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                                                     photo jlmi  2009

     

     

    Je fus poète                   Si tu viens pour prier           Si vous voyez mon chat

    Qui le saura                   Qu’il te suffise de rire           Ne le chassez pas d’ici !

    Ca ne fait rien                Pour te moquer de toi          Je n’ai rien d’autre à dire

    Je fus poète                   Si tu crois les prières

     

     

    Elle éleva seule              Fonctionnaire général         Vous m’avez vu écrire

    Ses trois enfants            Des impôts, ma place          Et cessant d’écrire, la

    La misère seule              Ne devrait pas être ici         Mort a choisi pour moi

    Resta un amant

     

     

    J’étais ton épouse          Même cette pierre                J’ai connu Alexandre le

    Fidèle, ton esclave         J’ai dû l’emprunter                Grec. Alexandre le Grec 

    Soumise: me voici          C’est pourquoi mon              M’a-t-il connu ? La mort

    Jalouse la mort est         Nom n’y figure pas               Seule gardera le secret

    Une femme qu’on

    Dit de mauvaise vie

     

     

     

    Il était pauvre                  Si cette tombe paraît            A voir tant d’hommes

    Et vieux, il respectait        Si petite c’est qu’une            En tuer tant d’autres

    le vin, plus que le vin        Petite fille voulait sa             Il tua Dieu puis se tut

    ne l’a respecté                  Poupée à côté d’elle

     

     

     

    Maîtres éclusiers et           Démétrius n’eut que            J’ai demandé que l’on    

    Gardiens de phares           Des filles c’est donc             M’oublie; c’est inutile!

    Ont disparu ; je suis          La dernière fois que            Ici, la mort ne célèbre

    Venu pour être seul           Vous verrez ce nom            Jamais qu’elle-même!

     

     

     

    Passants ne pleurez           J’allais sur les 100              Je fus soldat et

    Pas ! Trois fois je fus         Ans et fis tailler ce              J’avais 20 ans : mères

    Marié. Enfin, plus de          Marbre mais je ne               N’enfantez pas

    Mots, sauf le dernier          L’ai pas vu achevé

     

     

     

    Invisible en vivant               Ne passez pas                      Ce fut une belle fête

    Voici qu’on s’arrête              La frontière il n’ya                Qui dura longtemps

    Pour relire qui est                Rien à voir, tout                   Puis ce fut la gueule

    Cet homme inconnu             Est ici devant vous               De bois pour toujours

     

     


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  • parution...

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    extraits choisis par Patricia Castex Menier

     

    ISSN 1620-3887

     

    12€ + port

     

     revue.alindex@free.fr

     

     


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  • rencontre...

     


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  • l'oeil & la plume...   le Palestre de Samos    (extrait)

                                                                              ill. Barbara Kroll

     

    Ma mère a enterré tous

    Ses amants

     

    Il n’est resté

    Que le croque-mort jusqu’

    A la fin

     

    Il a fourni le tombeau sans

    Oublier le petit chien

     

    Pendant

    Les bombardements elle

    A joué aux cartes

     

    Sans aller aux abris : idem

    Toute sa vie

     

    Quand elle est morte son

    Dernier mari a vendu tous

    Les meubles pour acheter

    Une voiture et disparaître

     

     


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